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Jeanne Fred : "Aux Seychelles, le conjoint violent doit quitter le domicile conjugal"


Politique
Jeudi 24 Novembre 2011

La délégation seychelloise a fait diagnostic précis de ce qui se passe dans son île. Même sans un dispositif juridique précis et avec une absence de structures pour accueillir les femmes battues, les Seychelles semblent plus à cheval sur l'équité et l'égalité homme/femme.


Est-ce qu'il y a des violences intra-familiales aux Seychelles ?
C'est la violence d'une manière général qui a augmenté au cours de ces dernières années : violence conjugale, routière…

Qui en sont principalement les victimes ?
Les femmes, les enfants, et nous avons aussi quelques hommes violentés. Le plus souvent, ce sont avant tout des femmes et des enfants qui font appel aux services de l'Etat pour aide et assistance.

Ce sont les mêmes violences qu'à La Réunion ?
Il y a les femmes battues par leur mari, il y a des enfants maltraités par leurs parents. Nous avons aussi le petit copain qui frappe sa petit copine.

Quelles sont les actions que vous menez pour réduire ces violences ?
Nous travaillons en partenariat avec les différents organismes : police, service social, hôpital, tribunal de la famille. Quand nous avons rapport sur un acte de violence, la première attitude, ce serait de retirer l'enfant et la femme de la maison conjugale".

C'est-à-dire…
Nous plaçons les enfants dans un centre d'accueil. Les femmes ne disposent pas de ce genre de structures. Ce qu'on fait quelques fois, on retire le mari du domicile conjugal, ainsi il doit allez vivre chez un membre de sa famille, sa mère, son frère… Et si le conjoint violent récidive, il sera incarcéré pendant quelque temps. A sa sortie, il a une injonction pour rester loin de la maison conjugale...

INFO REUNION



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